1792

Charles Antoine François GOFFART

Premier Maire de Sermoise, Charles Antoine François GOFFART avait été élu maire dès 1790. Il était ancien maréchal des logis de la "Gendarmerie réformée", ainsi désignée par la terminologie révolutionnaire. Il avait donc  appartenu à la gendarmerie royale. Né en 1729 à Cateau-Cambrésis (Nord), il s'était établi à Sermoise dès 1779, ayant vraisemblablement quitté l'uniforme à cette dernière date. Resté célibataire, il logeait au château de Sermoise, propriété de M. de Choiseul. Le fait qu'il ait été désigné (élu) Maire en 1790  laisse supposer qu'il était bien inséré dans la vie locale. A ce tournant politique de la fin du XVIIIème siècle, Charles GOFFART paraît avoir été pour Sermoise l'homme providentiel. Il fit face avec réalisme aux questions les plus diverses, la plupart présentant un caractère d'urgence et cela dans une ambiance de crise permanente.


Ambiance en 1792

Le Roi avait été suspendu de sa fonction par la Législative. L'armée prussienne, alliée à l'Autriche, en guerre contre la France, entrait en Lorraine. A Sermoise, la gravité du moment est soulignée par les termes de ce compte-rendu en date du 30 septembre : 


"Ce jourd'hui 30 Septembre 1792, l'An 1er de la République, en exécution de la loy du 14 Août 1792, les citoyens François Piot, Curé de la paroisse, Charles Antoine Goffart, Maire, Pierre Piot et Claude Courvoy, Officiers municipaux, Gabriel Bourdiaux, Procureur "syndic"... et plusieurs citoyens présents ont juré individuellement de maintenir de tout leur pouvoir la liberté, l'égalité, la sûreté des personnes et des propriétés et de mourir s'il le faut pour l'exécution de la loy, en foy de quoy, j'ai signé avec le secrétaire greffier de la commune les jour et an que dessus".


Signé : GOFFART Maire - François PIOT

LES  LARGES ATTRIBUTIONS D'UN CONSEIL MUNICIPAL ET LES URGENCES

1792 - LEVÉE DES IMPÔTS

Le 23 Décembre 1792 - AN I de la République

Publication de l'adjudication finale au rabais de la perception des impositions foncières, mobilière et droits de patente (année 1792). La perception est adjugée au citoyen Bertin avec pour cautions Pierre Piot et François Piot (curé).


Adjudication à 10 deniers la livre.

Une livre = 240 deniers. Donc, adjudication à environ 4,15% des sommes recouvrées.